Les coulisses du spectacle des Finissantes de L’École de danse de Québec

Au cours de leur dernière année de formation, les étudiant(e)s en danse travaillent avec des chorégraphes de renom aux univers différents. A l’issue de cette collaboration, les Finissant(e)s présentent un spectacle qui met en avant l’ensemble de leur savoir-faire d’artistes professionnels émergents.

Cette année, les Finissantes 2019 de L’École de danse de Québec ont eu la chance de travailler avec les chorégraphes Jason Martin, Daina Ashbee et Alan Lake. Leur spectacle intitulé Diffractions sera présenté les 8 et 9 mai 2019 à la salle multi de Méduse.

A l’issue de trois semaines de création avec le chorégraphe et cinéaste Alan Lake, les Finissantes entameront deux semaines de répétition avant la présentation officielle de Diffractions.


À propos d’Alan Lake

Photo // Michael-Pinault

Alan Lake est interprète, chorégraphe, réalisateur et artiste en arts visuels. Il étudie les arts visuels pendant cinq ans (DEC et BAC en arts visuels).  Il termine ses études au programme de Danse-interprétation en 2007 à L’École de danse de Québec.  Depuis, c’est avec le cumul d’une expérience et d’une pratique pluridisciplinaire qu’il aborde désormais le geste, en consacrant son quotidien à la danse. L’objectif de son travail est de faire cohabiter ces disciplines en un lieu commun au service du mouvement.

Il présente son travail de chorégraphe à Québec, à Montréal et au Canada: Suite pour trois assiettes (2003), Le blé près de chez nous(2004), L’après-midi-oiseaux (2006), Dany and Me too (2009 cocréation avec Dany Desjardins), Chaudières, déplacements et paysages (2010),Huard-Éléphant (2011), Là-bas, le lointain (2012), Ravages (2015) et Les caveaux (2016).

Alan Lake insère dans sa démarche artistique des films de danses qu’il réalise : Battement Bleu (2003) et 9 Minutes, 2 Fois (2004) gagnant le prix du public à Vidéastes Recherché•es.

À propos de Daina Ashbee

Photo // Patrice Mathieu

Daina Ashbee est une artiste, interprète et chorégraphe de Montréal, reconnue pour ses œuvres radicales, à la lisière de la danse et de la performance. À seulement 26 ans, elle a déjà remporté deux prix pour ses œuvres chorégraphiques. En novembre 2016, elle est doublement primée aux Prix de la danse de Montréal, remportant coup sur coup le Prix du CALQ pour la meilleure œuvre chorégraphique de la saison 2015-2016, décerné pour son installation chorégraphique When the ice melts, will we drink the water?, et le Prix Découverte de la danse, présenté par l’Agora de la danse et Tangente, pour Unrelated. En 2017, elle est nommée «Promissing Talent of the year», par le prestigieux magazine allemand Tanz et le Dance Magazine la cite dans sa liste des 25 artistes à suivre en 2018.

À propos de Jason Martin

Photo // Guillaume Boucher

Formé à l’École de Danse Contemporaine de Montréal, il débute tardivement la danse à l’âge de 21 ans, après avoir pratiqué le hockey pendant 17 ans. Tout juste diplômé, il travaille pour de grandes compagnies canadiennes telles que la Compagnie Marie Chouinard, la Compagnie Dave St-Pierre, Dana Gingras/Animals Of Distinction, Sylvain Émard Danse et la Compagnie Virginie Brunelle, Daniel Léveillé Danse, le Carré des Lombes, Danse K par K ou encore Louise Bédard Danse. En parallèle, Jason développe un intérêt marqué pour la création. En 2015, il fonde sa compagnie ENTITEY/jason martin qui compte aujourd’hui 4 créations professionnelles, 4 créations dans les écoles de formation supérieure et une quinzaine de diffusions, notamment à Montréal, Québec, Toronto, Winnipeg et Jérusalem. Jason a espoir que sa signature chorégraphique participe à apporter un nouveau souffle à la danse contemporaine québécoise.


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