En novembre les labos de la Maison pour la danse font leurs grands retours. Pour cette 2e édition, Ciganska d’Arielle Warnke St-Pierre/Les rivières, Faut-il tuer Darling? d’Eve Rousseau-Cyr/Nous sommes tristes et CYCLE PERDU de Valérie Pitre, sont les 3 projets sélectionnés par le comité artistique de la Maison pour la danse. 

Labo libre du 28 octobre au 1er novembre

Du 28 octobre au 1er novembre, les artistes en danse Arielle Warnke St-Pierre et Ève Rousseau-Cyr, partageront un studio ensemble. Elles travailleront de façon autonome sur leurs projets respectifs tout en profitant de cette recherche en simultané pour se donner des points de rencontre, de partage et de réflexion.

“Depuis quelques années, nos démarches se croisent régulièrement et nous constatons avoir des nécessités communes et surtout un grand besoin de réfléchir sur l’essence de nos pratiques. Offrir une place à la discussion et la réflexion en permettant à l’autre d’être témoin de notre pratique nous permet d’élargir nos possibles en apportant un point de vue autre. Le simple fait de pratiquer le vivre ensemble, être vu, se laisser voir, apporte beaucoup de questionnements et met la pratique en studio dans un contexte de partage, le but ultime de notre travail.”

 

À propos de Ciganska

 

Inspirée de sa grand-mère, des traversées, des rivières, du sang qui coule, du temps qui passe, Arielle plongera dans Ciganska, une recherche d’état de corps lié au cycle de vie et de mort, à la maternité, à la puissance féminine.

Ciganska est une traversée dans le temps. Elle se fluidifie sous la forme de l’eau et se matérialise sous forme d’engrammes dans nos corps. Ciganska c’est l’histoire d’une “maladie” génétique qui habite le corps d’Arielle et celui de sa famille. Ciganska c’est aussi la grand-mère d’Arielle. Mais Ciganska, c’est avant tout un cycle de vie ponctué de souvenirs, qui manifeste force et fragilité à travers la danse. 

Photo // Arielle Warnke St-Pierre
CIGANSKA

 

Ciganska, qui signifie « gitane » en polonais était le nom de code de la grand-mère d’Arielle pendant la Seconde Guerre mondiale.

Dans cette recherche personnelle, Arielle Warnke St-Pierre souhaite par le corps, mettre en mouvement des ressentis, ou se croisent l’intime, le féminin et l’héritage. 

 

À propos de Faut-il tuer Darling?

 

“Faut-il tuer Darling ? est une visite de notre territoire femme, de nos propres attentes et perceptions en lien avec ce titre social et/ou situation biologique. De manière poétique, Faut-il tuer Darling? s’intéresse à l’empreinte que cette réflexion peut laisser ou a laissée dans le corps.” 

Faut-il tuer Darling? c’est surtout, un questionnement pluriel sur la notion du féminin : 

Quelle est la pression de devoir ou de pouvoir donner la vie? Quel est le poids, la douleur et le plaisir d’être femme?” 

Avec Faut-il tuer Darling?, Eve souhaite comprendre comment ces préoccupations conditionnent et modèlent le corps féminin, pour ensuite mieux les déconstruire. Pour trouver ses réponses, elle souhaite questionner son propre corps à travers la danse et le mouvement. 

 

À propos d’Arielle Warnke St-Pierre 

 

Portrait Arielle Warnke St-Pierre

Arielle Warnke St-Pierre évolue sur la scène de la danse contemporaine du Québec depuis 2002. Elle collabore à titre d’interprète notamment avec Le fils d’Adrien danse et Alan Lake Factori(e) depuis plus de 15 ans. En parallèle à sa pratique artistique, elle a participé à la fondation de l’organisme de service pour les artistes en danse, L’Artère, art de la danse et du mouvement. Cultivant une démarche de création collaborative, elle cofonde et codirige la compagnie ARIELLE ET SONIA. Dans cette même synergie, elle partage depuis quelques années une recherche fondamentale ayant pour titre Les hiérarchies horizontales conjointement avec les artistes de la danse Eve Rousseau-Cyr et Fabien Piché.

 

À propos d’Eve Rousseau-Cyr 

 

Photo portrait Eve Rousseau-Cyr

Après avoir dansé en tant qu’interprète pour différents chorégraphes, Eve présente plusieurs créations originales dans le cadre du Le Bloc.Danse et de La Petite scène. À la fois danseuse, mère, créatrice et mentore, Eve s’investit pleinement dans sa recherche et sa création solo mais aussi au côté de Fabien Piché et Arielle Warnke St-Pierre au sein du collectif Les hiérarchies horizontales ; processus performatif et de réflexion autour de la capacité de créer du lien et de partager des situations sensibles.

 


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