L’équipe artistique d’Angle Mort à la Maison pour la danse

Angle Mort c’est le titre de la pièce portée par le « Théâtre pour pas être tout seul » et parrainée par Le fils d’Adrien danse. Elizabeth Baril-Lessard et Vincent Nolin-Bouchard assurent la direction de production de ce spectacle qui sera présenté à Premier Acte du 20 au 24 février 2018.

Cette proposition artistique a pris naissance lors d’une première phase d’exploration à l’occasion du Bloc.danse en 2015 pour ensuite se poursuivre dans le cadre des Chantiers /constructions artistiques en 2016.

Angle Mort // photo de Maxime Daigle Vincent Roy – Image // Maxime Daigle

La Maison pour la danse a le plaisir d’accueillir, dans le studio A, l’équipe artistique du spectacle pour environ 60 heures de répétition du 15 janvier au 9 février 2018, dernière ligne droite avant la présentation publique à premier Acte.

« La Maison pour la danse offre un écrin exceptionnel pour l’élaboration de notre création. Autant du point de vue des locaux, de l’installation technique ainsi que de l’équipe attentionnée et soucieuse de nous offrir un milieu adapté à nos besoins, la Maison pour la danse est un jalon essentiel dans la création artistique à Québec. » Vincent Nolin-Bouchard.

Un spectacle hybride, une création à cinq têtes, un nouveau type de rencontre entre la danse contemporaine, la musique en direct et le théâtre

L’équipe se compose de trois jeunes comédiens de la relève de Québec (Elizabeth Baril-Lessard, Vincent Nolin-Bouchard, Vincent Roy) et de deux chorégraphes et danseurs de renom (Harold Rhéaume et Lydia Wagerer). C’est une création sans hiérarchie, où la collaboration est la clé. Ici aucun titre exclusif, que ce soit danseur, acteur, chorégraphe, musicien et même technicien. Tous les artistes incarnent, tour à tour, ces rôles.

Angle Mort // photo de Maxime Daigle Vincent Roy, Lydia Wagerer, Elizabeth Baril-Lessard, Harold Rhéaume et Vincent Nolin-Bouchard – Image // Maxime Daigle

Angle mort est avant tout modelé sur un cadre dramaturgique, où chaque discipline agit comme un personnage. Le corps est mis de l’avant. On utilise le mouvement comme premier moteur de transmission des émotions. La voix chantée et parlée vient en appui pour compléter le travail du corps. Le théâtre, lui, fortifie et construit un espace où le corps se libère et raconte. La musique, créée en direct, est le liant essentiel entre le sensoriel de la danse et le cérébral du théâtre.

Nous voulons raconter, proposer et dialoguer avec le public. La technologie prend une grande place dans la création. Les consoles de son et d’éclairage, en plus d’un ordinateur et d’un micro, seront installées au centre de la scène, autour d’un piano. L’environnement devient alors manipulé par les artistes, devant les spectateurs. Un mariage entre les sons acoustiques et transformés. L’innovation et la richesse artistique se retrouvent alors dans la manipulation de la technique de scène, de la musique et des mouvements.

Notre groupe se démarque également par sa formation multigénérationnelle. En mixant trois jeunes artistes de la relève et deux interprètes d’expérience en danse, ce projet constitue aussi une approche de transmission.

Angle Mort // photo de Maxime Daigle Harold Rhéaume, Vincent Nolin-Bouchard et Lydia Wagerer – Image // Maxime Daigle

Catégories //