La chorégraphe et interprète en danse Josiane Bernier, accompagnée de l’artiste multidisciplinaire Philippe Lessard Drolet, ont investi le studio A pour la création de leur prochain spectacle Touche-moi encore.

À propos de Touche-moi encore

Touche-moi encore est une oeuvre multidisciplinaire où se rencontrent danse, vidéo et bricolages mécaniques.

C’est autour de la notion d’intimité et de tout ce qu’elle symbolise que Josiane Bernier et Philippe Lessard Drolet ont décidé de plonger ensemble danse la création. Présentée sous forme de tableaux répartis dans l’espace, Touche-moi encore est une invitation dans l’univers poétique du couple. Dans la cuisine, où bien même sous le patio, Josiane Bernier et Philippe Lessard Drolet s’amusent à brouiller les codes de l’intime et du public.

Pour les deux artistes, “l’intention de travail est d’écrire un spectacle sur la beauté de l’intimité et sur l’ambiguïté inhérente au fait de la porter à la scène, voir le malaise que pourrait provoquer le fait d’en dévoiler les détails, qu’ils soient véridiques ou non”.

Ce spectacle est aussi l’occasion pour les deux artistes de s’inviter à la pratique artistique de l’autre. La danse pour lui, la musique et le numérique pour elle. Avec respect et bienveillance, les deux artistes s’amusent à flirter avec le vocabulaire de l’autre.

Photo : Maison pour la danse
Touche-moi encore de Josiane Bernier et Philippe Lessard Drolet // Photo : Maison pour la danse.

Josiane Bernier

Après avoir effectué des études en théâtre et en philosophie, Josiane s’est dirigée vers la formation professionnelle de L’École de danse de Québec qu’elle a terminée en 2010.

Depuis ce temps, elle mène une carrière d’interprète auprès de plusieurs chorégraphes et compagnies multidisciplinaires de Québec et de Montréal. Également intéressée par la recherche chorégraphique, Josiane a réalisé quatre projets alliant danse et théâtre. En tant que chorégraphe, c’est au printemps 2018 qu’elle a présenté sa première pièce personnelle La fille d’à côté, diffusée par La Rotonde à Québec. Depuis le début de sa carrière professionnelle, elle a développé, en plus de la danse, un intérêt marqué pour la performance. En étudiant l’étroite relation entre les parcours physiques et les parcours émotifs, elle est à la recherche du corps pleinement incarné, de l’état de présence véritable, de la richesse de l’instant présent. Aussi, sa démarche artistique est de plus en plus animée par une réflexion multidisciplinaire. Ses collaborations auprès d’acteurs majeurs des arts multi à Québec influencent directement son propre élan vers le métissage des disciplines.

Par sa formation en danse contemporaine et par son intérêt prononcé pour les arts vivants, elle place toujours le corps au centre de ses préoccupations en cherchant continuellement à créer de nouvelles écritures scéniques par le dialogue des langages.

Philippe Lessard Drolet

Bachelier en études théâtrales, profil mise en scène, membre fondateur du collectif de création interdisciplinaire Théâtre Rude Ingénierie, Philippe Lessard Drolet articule son travail autour de la construction d’espaces ludiques et de “terrains de jeu scéniques” favorisant la rencontre entre le vivant et le virtuel, dans une écriture performative et interactive.

Par sa pratique multidisciplinaire, il réalise des conceptions vidéo pour des pièces de théâtre (Richard Trois en 2008, Edredon, objet théâtral pour la toute petite enfance en 2011), des spectacles de danse (Ma Soeur Alice, 2009) et développe des installations performatives (Dreamland, 2015, la station, Les Palais du parcours, Où tu vas quand tu dors en marchant, (ENTRE), 2016 et Saison Complète, 2018).

En plus de son implication au sein de TRI, il est proche collaborateur de la compagnie Les Incomplètes et de l’Orchestre d’Hommes-Orchestres. Son travail mise d’abord et avant tout sur l’élaboration d’espaces fertiles, de terrains de jeux d’où pourront jaillir des formes artistiques complexes, singulières et sensibles. Philippe prône une utilisation de la discipline comme outil ou matériau plutôt que comme fin en soi, à la recherche de nouvelles corrélations entre les pratiques, de nouvelles écritures composées à l’aide des langages que les projets eux-mêmes inspirent.


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