Rachel Amozigh © L’École de danse de Québec
© L’École de danse de Québec

Depuis son plus jeune âge, Rachel Amozigh suit des cours de ballet, de danse africaine, de danse moderne jazz, de danse indienne, de danse orientale, de danse urbaine et de contemporain. Rachel prend rapidement goût à partager sa passion. Elle aime transmettre son savoir en fusionnant cette diversité de styles qui l’ont nourrie. Elle décide donc de passer une formation pour devenir professeure de danse en approfondissant ses connaissances pédagogiques dans le Centre Artys’tik en France et elle obtient son diplôme d’état de professeure de danse jazz en juin 2019. Elle cumule plusieurs années d’expérience d’enseignement depuis 2014 en passant par des cours d’exploration allant à des cours plus techniques pour toute tranche d’âge. Actuellement, Rachel est étudiante de 2e année du programme DEC technique Danse-interprétation de la Formation supérieure en danse contemporaine de L’École de danse de Québec, offert en partenariat avec le Cégep de Sainte-Foy. Elle a le projet de devenir interprète en danse afin de compléter sa carrière. Aujourd’hui, Rachel enseigne la danse créative, le hip-hop et le jazz aux enfants, et le contemporain et le jazz aux adultes dans le cadre des cours grand public de L’École de danse de Québec.

Sarah Audet-Belzile © Amélie Cloutier
© Amélie Cloutier

Artiste en danse à Québec, Sarah Audet-Belzile a d’abord établi ses racines en danse irlandaise, tout en étudiant les sciences naturelles et les arts plastiques, avant de plonger tête première dans le monde de la danse contemporaine. Elle termine sa formation à L’École de danse de Québec en mai 2020. Son début de carrière est marqué par la production de son propre projet, Blank Space, un court-métrage de danse créé en partenariat avec Elias Djemil et réalisé grâce au soutien de Première Ovation-Danse. On la voit performer comme chorégraphe-interprète d’un solo lors de La Petite Scène 2021 (édition hors-série) ainsi que lors de l’événement Osez! en solo 2022 de Danse K par K. Aussi interprète dans les projets d’autres chorégraphes, elle travaille pour un projet du Papillon Blanc Danse ainsi que pour le projet À toutes celles qui portent un jupon de Marie-Chantale Béland, depuis le premier Labo libre à la Maison pour la danse de Québec jusqu’aux plus récentes étapes de création.

Curieuse, attentionnée et généreuse, elle plonge avec cœur dans les projets pour lesquels elle travaille. Son bagage riche de connaissances en sciences, en mathématiques, en philosophie ainsi qu’en arts visuels et en histoire de l’art nourrit sa pratique artistique. Les préoccupations au centre de sa démarche sont empreintes d’une curiosité envers l’être humain ainsi que d’une remise en question des idées toutes faites.

Aïcha Bastien-N’Diaye © Anne-Marie Desmarais
© Anne-Marie Desmarais 

De la nation huronne-wendat, Aïcha Bastien-N’Diaye est initiée au mouvement par la danse traditionnelle de la Guinée tout en grandissant sur le territoire de la communauté de Wendake. Créant instinctivement un mélange homogène entre deux fortes cultures, son engouement pour la physicalité et l’expressivité de la danse la guidera vers la formation professionnelle de L’École de danse de Québec. Elle réside depuis à Québec où elle participe activement à la scène artistique. Développant des unions entre différents styles de danse, elle crée un art chorégraphique qui abolit les frontières et les stéréotypes. Artiste en danse, productrice de contenu, militante et adepte des mots, Aïcha considère l’art comme un médium proactif pour générer changements et réflexions.

Marie-Chantale Béland © Marie-Ève Dion
© Marie-Ève Dion

Marie-Chantale Béland vit et travaille dans la ville de Québec comme interprète, chorégraphe et enseignante. Depuis 2017, elle a œuvré comme interprète dans le travail de chorégraphes tels qu’Annie Gagnon, Geneviève Duong, Marie-Noëlle Goy, Léa Ratyzc Légaré, Maayan Liebman Sharon (Israël), Danse K par K (Osez! en solo) et Alan Lake. Son premier projet chorégraphique, Souvenir de Mariage, a été présenté à La Petite Scène à Québec en 2017. À toutes les dames qui portent un jupon est sa nouvelle pièce chorégraphique en cours de création. Cette œuvre se déploie dans le cadre du projet mentorat chorégraphique de la compagnie Le fils d’Adrien danse où elle est soutenue par le chorégraphe et mentor Harold Rhéaume et Caroline Simonis. Marie-Chantale est cofondatrice du collectif de création Les Femmes qui s’invitent avec les artistes Alexandra Jacques et Angélique Amyot (Les muses des parcs 2021-2022). La danse des grands-mères est leur nouveau projet en cours de création. Depuis 2019, elle développe une démarche cinématographique avec l’artiste David B. Ricard ( T.R.U.S.T (2020), Tu me colles à la peau (2022)). En 2018, lors d’un stage tenu par L’Artère, elle découvre la pratique rigoureuse d’improvisation Action Theater, utilisant le corps et la voix comme deux éléments travaillant en symbiose. Depuis, elle poursuit plusieurs stages et formations, au Québec et à l’international, auprès de Sarah Bild et Ruth Zaporah, fondatrice de cette méthode.

Mélia Boivin © Flore Bibeau
© Flore Bibeau

Artiste interprète-créatrice de la relève, Mélia Boivin se considère comme une créature qui ose approcher la danse contemporaine avec imagination et inventivité. Elle est originaire de la ville de Québec et est désormais basée à Montréal pour y développer sa pratique artistique. Elle a complété un baccalauréat en danse contemporaine à l’UQAM en avril 2022. Précédent celui-ci, son parcours en anthropologie sociale et culturelle à l’Université Laval a semé chez elle cette curiosité à rechercher et à déconstruire. Récemment admise au 2e cycle universitaire au DESS en éducation somatique à l’UQAM, son cheminement lui permet d’alimenter sa soif d’apprendre et de propulser ses élans réflexifs et créatifs afin de contribuer à sa façon au panorama québécois en arts vivants. Elle est stimulée par les rencontres plurielles et éphémères entre le corps et ses sensations. Elle est motivée à défier ces relations en complexifiant leurs rapports par l’intégration d’accessoires scénographiques textiles et plastiques. Ainsi, sa démarche artistique cherche à valoriser l’expression corporelle en passant par l’expérience sensorielle. Son intention est de découvrir le champ des possibles quant à la manière d’interpréter les corps et les objets scénographiques qui animent l’espace et le transforment.

Chantal Caron
© Fleuve Espace Danse

Native et résidente de Saint-Jean-Port-Joli, Chantal Caron danse et se construit un monde imaginaire sur les berges du fleuve Saint-Laurent depuis l’âge de quatre ans. Après des études en danse à Montréal, elle revient s’installer chez elle et fonde, en 1986, l’École de danse Chantal Caron aujourd’hui réputée pour la rigueur de son enseignement. En 1992, elle fonde les Productions Caron danse afin de tenir compte des besoins de ses jeunes danseurs. Puis, en 2006, Fleuve | Espace Danse voit le jour. Comme son nom l’indique, les créations – une dizaine d’œuvres à ce jour – s’inspirent du fleuve et sont, pour la plupart, présentées en bordure et même… sur le Saint-Laurent.

Chanel Cheiban © Julie Artacho
© Julie Artacho

Originaire du Liban, Chanel Cheiban débute sa carrière d’interprète et de chorégraphe dans une diversité de projets artistiques à Tio’tia:ke. Elle a obtenu un diplôme en danse contemporaine au Collège Montmorency, un CID reconnu par l’UNESCO dans la formation BIGBANG, et est diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal. Depuis 2019, Chanel est interprète pour Veils of Bollywood. En 2022, elle danse au Festival Quartiers Danses dans la pièce Dabav et participe à Calgary Pride, Ottawa Pride & Fierté Montréal. En 2022, elle présente son solo El kamar bi zaher au Festival Vue sur la Relève. Elle présente PLAYGROUND en co-création avec Maude Laurin Beaulieu à Tangente. Elle initie le mouvement collectif Wholeness en 2020 dans lequel elle regroupe plus d’une vingtaine d’artistes de la relève pour réaliser une série de vidéo-danse abordant le thème du retour à une nature commune et qui valorise la diversité culturelle montréalaise. Cette expérience lui permet de développer une affinité avec le monde cinématographique et le rôle de directrice artistique. Sa soif de connaissance lui permet d’aller à la rencontre de multiples expériences qui l’inspirent à véhiculer une histoire avec son corps et de partager ce sens commun qui se trouve dans l’art vivant.

Julia-Maude Cloutier © Elias Djemil-Matassov
© Elias Djemil-Matassov

Julia-Maude Cloutier est interprète, chorégraphe et enseignante en danse contemporaine. Elle est codirectrice artistique du collectif Le CRue, avec Amélie Gagnon, qui a comme mandat de rendre la danse accessible au plus grand nombre. Sa démarche artistique se base sur une grande curiosité envers l’être humain et s’ancre dans la relation avec les gens et le lieu. Elle cherche à atténuer la barrière entre le performeur et le public et entre la vie quotidienne et la performance artistique. On la voit aussi évoluer en tant qu’interprète dans des projets in situ, des films de danse et des performances multidisciplinaires entre autres avec les compagnies Danse K par K et Fleuve | Espace Danse.

Philip Desprès © Noah Ndorisiyoni
© Noah Ndorisiyoni

Philip Després (il, elle, iel) est un performeur présent sur la scène artistique de Québec depuis 2015. Il a pris part à des classes de maître avec ORLAN, Olivier de Sagazan et Liping Ting. En 2019, Philip reçoit une bourse de perfectionnement du CALQ pour participer à l’atelier du Marina Abramovic Institute en Grèce. Parallèlement, l’artiste est actif dans la formation électro-pop Narcisse, qui a remporté la 2e place aux Francouvertes en 2020. Il participe à la RLAP (Rencontre locale d’art performance) en 2021. Il poursuit le fruit d’un échange entre la ville de Québec et Wendake dans le projet Yahndawa’ présenté en septembre 2022 à Méduse.

Jeanne Forest-Soucy © courtoisie
© courtoisie

Originaire de Lévis, Jeanne Forest-Soucy est une artiste de la relève basée à Québec, exerçant principalement la danse. Elle est autant animée par les contraintes physiques que les nombreux défis que comportent les processus créatifs. Le tout, combiné à son intérêt pour la versatilité, le métissage en danse et d’autres médiums artistiques tels que la photographie, la cinématographie et la musique, stimule sa recherche artistique. Son engagement social teinte sa démarche en lui donnant comme objectif d’éveiller des réflexions. Afin d’y arriver, elle aborde la danse comme un langage et cherche à travailler son efficacité communicative sans perdre en profondeur artistique. Elle continue de se développer comme artiste en allant à la rencontre de l’autre. Elle a également un intérêt pour la médiation culturelle et le développement de publics de par son travail d’enseignante et d’artiste en danse.

Valérie Forgues © Marilyn Forgues
© Marilyn Forgues

Valérie Forgues est l’autrice des livres de poèmes Ce qui se pose (mention Prix Piché de poésie de l’UQTR, 2009), Une robe pour la chasse et Jeanne forever (avec Stéphanie Filion), et du roman Janvier tous les jours. Directrice littéraire chez Le lézard amoureux, elle collabore aux revues Nuit blanche et Le Sabord, et travaille en bibliothèque. Sa pratique d’écriture lui a permis de prendre part à plusieurs festivals et résidences au Québec, en Amérique latine, en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient. Son plus récent livre de poèmes, Radiale (finaliste au Prix de la poésie Jean-Noël-Pontbriand et au Prix francophone international du Festival de la poésie de Montréal) est paru en 2021. À l’automne 2022, elle séjourne à Kebbel-Villa, dans le cadre de l’échange d’écrivain·e·s Québec-Bavière. Elle vit à Québec.

Paul Fruteau de Laclos © PJ Dufort
© PJ Dufort

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2013, Paul Fruteau de Laclos a la chance de se produire au Grand Théâtre de Québec dans Le Songe d’une nuit d’été, une coproduction de La Bordée et de l’Orchestre symphonique de Québec, puis dans deux productions du Théâtre du Gros Mécano, La Ville en rouge et Québec?…Rapport! Il joue ensuite dans Trois nuits avec Madox, le premier projet du collectif La Trâlée, lors de la saison 2015 de Premier Acte, et se produit dans ce même lieu lors de six autres spectacles. C’est aussi avec La Trâlée qu’il présente Rashomon en 2019, élu spectacle de l’année par la critique. Il foule trois fois les planches de La Bordée, soit dans L’Avare de Molière en 2017, Le Prénom durant l’été 2019 et Le Gars de Québec en 2020. Lors d’un court répit de pandémie en 2021, il a pu jouer Meet_Inc. à Premier Acte, pièce coécrite avec sa compagnie Hommeries!

Marie-Noëlle Goy © Cécile Cellerier
© Cécile Cellerier

Depuis 2017, Marie-Noëlle Goy est officiellement à la direction de la compagnie Le Papillon Blanc Danse. Elle plonge dans ce projet artistique en 2013 sous l’influence du chorégraphe français Sylvain Groud. Elle expérimente une démarche en danse à l’hôpital, une pratique de création en proximité et en adhésion avec la personne vulnérable, empêchée dans son corps, dans sa tête, fragilisée par la maladie ou en fin de vie. À travers les visites dansées en cocréation, elle  découvre tout un potentiel de richesses humaines et un vocabulaire hors du commun. Elle forme plusieurs interprètes de Québec et de Montréal à sa démarche. 

En tant que chorégraphe, elle va inscrire à son parcours plusieurs projets de médiation culturelle, Danse au Centre Intégré de cancérologie de Laval (2014), Lorsque la Beauté surgit (2016), Pose ton regard (2016-2017-2019) Danse à l’Hôtel Dieu de Québec (2017) et des projets de danses intergénérationnelles ainsi que les projets Lumière avec 35 élèves atteints du spectre de l’autisme et Résonance avec 8 danseurs de la relève (visites dansées et recherche création en studio) en 2023. 

Elle participe en tant qu’interprète à des activités de la Société pour les arts en milieux de santé et également à d’autres projets tels que  Osez! en solo de Karine Ledoyen (2019, Danse K par K) et Exploration 360 (2019, La Manif d’art). Elle donne sa première classe de maître en mars 2021 à L’Artère, art de la danse et du mouvement. Sa première œuvre grand public Parce que le temps passe a été présentée en mai 2022 au LANTISS à Québec.

© Sylvie-Ann Paré

Faisant ses débuts en 2000 en breakdance, Gabriel « Gabba » Jobin a tourné à travers le Canada une bonne partie de sa carrière en commençant par plus de 500 spectacles jeunesse interactifs, en passant par plusieurs autres productions de la compagnie 360 MPM et quelques émissions de télévision, dont les renommées Danser pour Gagner et Révolution. Cette grande expérience de scène dès un très jeune âge dote le jeune danseur d’un charisme unique.

Ce parcours scénique l’amène à se recentrer sur lui-même. Fasciné par le concept de freestyle, il décide d’approfondir son vocabulaire personnel de danseur. Une quête urgente de ne « jamais avoir rien à dire » se crée. Dès lors, il développe ses propres systèmes en les mélangeant à ceux des pionniers de son art. Le break est une danse sévère et les anciens en sont très protecteurs. Contrairement à certains styles de danse, il y a une marche à suivre et elle est très importante. Le respect des fondations est impératif, tout en innovant pour avoir son propre style et sortir du lot. Gabriel traduit donc cela par une quête de « nouveauté nostalgique perpétuelle ».

De fil en aiguille, son intérêt pour le crédo hip-hop s’élargit et il se laisse séduire par l’univers contemporain. Aujourd’hui, il travaille avec les compagnies Tentacle Tribe et Destins Croisés. Leurs membres fondateurs issus de culture hip-hop ont mis en osmose leurs connaissances, cultures et valeurs pour créer un langage unique et propre à chacun d’eux, ce qu’ils transmettent à Gabriel. Il voit alors son univers changer et est profondément stimulé. Son futur est prometteur et son évolution n’a pas encore vu son apogée.

Emmanuel Jouthe © Mathieu Doyon
© Mathieu Doyon

Avant de se consacrer entièrement à sa démarche chorégraphique, Emmanuel Jouthe a commencé sa carrière en tant que danseur où il développe sa sensibilité corporelle et son souhait de partager ses expériences vécues aux autres passionnés de sa discipline. Un bon nombre de pièces et de projets de médiation culturelle composent le répertoire de la compagnie dont il assume la direction artistique depuis 1999. Par le biais de ceux-ci, il se permet d’explorer l’éventail des territoires scéniques et les différentes manières de mettre en relation de proximité le spectateur et la danse. Il fait aujourd’hui partie des artistes reconnus du paysage chorégraphique québécois. Constamment en ébullition et en quête de nouveaux défis, il n’hésite pas à initier de nouvelles collaboration avec les artistes de la relève qui l’inspirent à tendre à ouvrir le champ des possibles.

Emmanuel Jouthe|Danse Carpe Diem (EJ|DCD) est un organisme à but non lucratif fondé en 1995 par un collectif de six chorégraphes et interprètes. Après quatre ans de codirection artistique, Emmanuel Jouthe devient en 1999 l’unique directeur artistique de la compagnie. Depuis plus de 20 ans, la compagnie produit et diffuse des œuvres chorégraphiques contemporaines qui rayonnent sur les scènes locales, nationales et internationales.

Au-delà de la création, de la production et de la diffusion d’œuvres chorégraphiques, EJ|DCD contribue au développement du public de la danse contemporaine à travers la promotion d’activités de sensibilisation et de médiation culturelle. EJ|DCD s’est donné comme mandat de favoriser l’exploration et l’essai dans un processus continu de recherche. Ainsi, la compagnie participe à l’enrichissement du milieu de la danse contemporaine.

La compagnie ajoute tout récemment à son mandat la possibilité d’accompagner la relève sous forme de parrainage.

Maude Lapointe © Mathilde Trudel-Ferland
© Mathilde Trudel-Ferland

Après quelques années à osciller entre la musique et la danse, Maude Lapointe complète sa formation à L’École de danse de Québec en 2018. Parallèlement à cette formation, elle participe à plusieurs projets artistiques, notamment au Festival de Théâtre de l’Université Laval avec une création originale, au Bloc.Danse à deux reprises, ainsi qu’au BAM (Bouillon d’art multi) première et deuxième édition. Depuis, elle a été interprète dans différents projets, entre autres pour Osez! 2018 et 2019 de Danse K par K, Revue de cuisine, chorégraphié par Ariane Voineau, mis en scène par Nicolas Jobin et diffusé lors du Printemps de la musique 2021 ainsi que dans une séquence chorégraphiée par Harold Rhéaume pour le défilé du Carnaval de Québec 2023. Interpellée par l’improvisation dansée et musicale, elle participe aux présentations publiques des sessions d’improvisation de L’Artère animées par Angélique Amyot et Roger Cournoyer en 2019, 2021 et 2022. Continuellement en recherche de mouvement, elle peaufine sa technique en expérimentant divers types d’entraînement, notamment le Fighting Monkey dont sa gestuelle est teintée. Toujours portée par son bagage musical, elle intègre de plus en plus ses apprentissages dans ses collaborations artistiques.

© courtoisie

Rappeur, producteur de musique, danseur et chorégraphe, Danny Legrand aka Danny Mation est un danseur de danses urbaines, spécialisé dans le popping. Formé par DKC freeze et Venom, il fait ses premières expériences de battles improvisées en 2011. Depuis, il a participé à plusieurs événements, festivals et émissions de télévision, notamment les Francos de Montréal, le Festival international de Jazz de Montréal, Montréal en Lumière et Révolution (saison 1 et 3), ce qui lui a permis d’apprendre et d’échanger avec un grand nombre d’artistes.

Membre du collectif DeaD AnglE CreW depuis 2010, Danny et son équipe ont su se tailler une place sur  la scène de danse urbaine montréalaise ainsi qu’ailleurs dans le monde.

Dans son esprit, il restera toujours un élève du mouvement, émerveillé par la beauté d’un corps qui bouge en symbiose avec la musique.

Marie Lévêque © Camille Lévêque
© Camille Lévêque

Marie Lévêque est une artiste et créatrice en mouvement basée à Montréal. Elle est titulaire d’un diplôme d’études chorégraphiques du Conservatoire de Nantes (France) et d’interprète à l’École de danse contemporaine de Montréal où elle cultive son goût pour l’improvisation, la recherche et les collaborations. 

Elle travaille aujourd’hui au sein des compagnies We all fall down, Danse Carpe Diem – Emmanuel Jouthe, Lilith & Cie et enseigne au sein de Corpuscule avec qui elle revisite l’inclusivité et l’accessibilité en danse à Montréal. Avec Philippe Dépelteau et Luce Lainé, elle cofonde le collectif les petits papiers qui célèbre les processus de recherche en organisant des événements informels.

À travers un prisme féministe et inspirée par les individus qui l’entourent, Marie anime des situations absurdes, crues, poétiques et humaines à travers le mouvement, l’écriture, la photographie et la vidéo. Elle présente sa dernière création intergénérationnelle cent quinze kilomètres à l’événement Vous êtes ici en 2022, la suite d’un court métrage qu’elle réalise en 2021 (vingt-cinq kilomètres).

Mélissa Martin © Llamaryon
© Llamaryon

Passionnée de danse intuitive, Mélissa Martin est dédiée à son art depuis un très jeune âge. Originaire du Nouveau-Brunswick, elle y développe son côté urbain, lyrique, commercial et théâtral pendant une dizaine d’années. Par la suite, Mélissa déménage à Québec pour y poursuivre sa passion pour la danse. Elle débute, en 2017, le programme Danse-interprétation en danse contemporaine de L’École de danse de Québec et y obtient son diplôme en 2020. Suite à ses trois années d’études enrichissantes, sa soif d’apprendre et sa dévotion lui ont permis de faire partie des compagnies Samba Québec et Tentacle Tribe.

Aujourd’hui, Mélissa enseigne les cours de contemporain urbain, de jazz 2-3 et de cardio-danse aux adultes dans le cadre des cours grand public de L’École de danse de Québec, en plus d’être la professeure de la troupe Origine de la même école.

Elle est reconnue pour son charisme, son énergie, son dynamisme, sa versatilité et sa détermination envers son art. La danse l’habite au quotidien. Autodidacte de nature, ses études en danse et son travail en tant qu’interprète et professeure de danse ont fait naître en elle le désir d’explorer dans sa propre pratique personnelle dans l’art chorégraphique de façon plurielle et hybride.

Ford Mckeown Larose © Sylvie-Ann Paré
© Sylvie-Ann Paré

Spécialisé en street dance, Ford McKeown Larose se démarque par son approche singulière du Boogaloo/Popping. Chacun de ses pas reflètent les riches héritages qui l’habitent. Son aventure chorégraphique a pour but de mettre en mouvement les univers parallèles qui animent son imaginaire.

Compagnie Forward Movements
Propulsée par l’idéologie du Boogaloo (style de street dance signifiant « danse de la liberté »), Forward Movements part à la recherche des possibilités spatiales et rythmiques du mouvement dansé. La compagnie défriche les mystères des dynamiques entre les corps, espaces et sons, crée des voyages intergalactiques où s’enlacent musique, danse et cinéma.

Soutenant la vision artistique de Ford Mckeown Larose, Forward Movements se voue à la production de créations, à l’organisation de battles et de rassemblements autour du street dance, à la préservation et à la pérennisation du street dance à travers des activités de médiation culturelle, ateliers et conférences, et au développement de l’offre culturelle au sein de quartiers nécessitant un meilleur accès à l’art, sans s’y limiter.

Forward Movements explore les limites de la liberté. À travers une constellation de propositions artistiques, la compagnie invite toute personne montant à bord de son vaisseau à décoller du réel.

Duo Morin-Levasseur © Martin Morissette
© Martin Morissette

Après une performance remarquée au Cabaret Le Seuil en 2021, sur invitation de John Blouin, Erika Morin et Danys Levasseur ont décidé de continuer l’aventure. L’idée que Morin-Levasseur puisse être danseur et instrumentiste à travers divers tableaux a peu à peu émergé. Leur processus de création cherche à explorer divers états physiques et émotionnels afin d’approfondir la gestuelle et développer un langage physique qui leur soit propre. Pour Morin-Levasseur, l’instrument de musique est plus qu’un objet. Sa présence, sa persistance sonore, voire son insistance, en font un personnage à part entière. Après une résidence au Bloc.Danse à Québec et une prestation au GalArt à Victoriaville, nul ne sait où ira cette triade dans l’exploration interdisciplinaire.

Homme-orchestre, Danys Levasseur est musicien, compositeur et réalisateur. Danys vit et travaille à Chesterville au Centre-du-Québec, là où il met sur pied son studio d’enregistrement Le vent dominant. Il a collaboré en tant que preneur de son et réalisateur sur différents projets dont les albums Voyage d’hiver de Keith Kouna,  et  Laissez courir les chiens d’Yves Lambert Trio, en plus de travailler sur plusieurs projets avec René Lussier dans son studio personnel. Danys a travaillé avec plusieurs artistes d’ici et d’ailleurs dont la chanteuse américaine Mary Sarah, la compagnie de théâtre et de danse Dulcinea Langfelder avec laquelle il a signé la conception sonore et musicale du dernier spectacle Pillow Talk et le Théâtre Parminou pour qui il a composé la musique de la pièce Avril et le reste du monde en 2020. Depuis 2022, il collabore avec la danseuse Érika Morin et, ensemble, ils ont mis sur pied le duo Morin-Levasseur. En 2015, Danys Levasseur fut le récipiendaire du Prix du CALQ – Créateur de l’année au Centre-du-Québec pour son projet Réserve phonique, présenté dans le cadre des installations sonores du Festival International de Musique Actuelle de Victoriaville cette même année.

Érika Morin © Alex Garneau
© Alex Garneau

Erika Morin, originaire de Victoriaville, est diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal depuis 2003. Dès sa graduation, elle a dansé pour plusieurs chorégraphes : Sonya Biernath, Amélie Rajotte, Geneviève Smith-Courtois, Chantal Caron et Julie Duguay. Par la suite, elle s’est jointe à la compagnie de danse Sursaut de 2006 à 2009. C’est en 2009 qu’elle entame une collaboration marquante pour trois créations avec la compagnie danse/théâtre Pigeons International. Elle participe également à la pièce de théâtre Chlore/Chlorine en tant que danseuse de 2014 à 2016. Erika a fait partie de la distribution de l’opéra de Montréal Another Brick In The Wall mis en scène par Dominic Champagne en 2017 et en 2019. Par ailleurs, elle a eu l’opportunité de chorégraphier et de danser un solo dans le spectacle Syntonie en septembre 2021. S’en est suivie une rencontre marquante avec l’artiste multidisciplinaire Danys Levasseur qui a marqué le début d’une belle collaboration créative de laquelle ont  éclos les pièces Le Seuil, In.né et Triade. Erika s’est jointe à la distribution du spectacle Les dix commandements de la compagnie Le Fils d’Adrien Danse pour la tournée 2022-2023 au Québec.

Sarah Pisica © Elias Djemil-Matassov
© Elias Djemil-Matassov

Formée à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, Sarah Pisica quitte sa Belgique natale pour s’installer au Québec. Son premier amour pour les claquettes lui ouvre les voies vers une exploration plus vaste de la danse à travers de multiples stages notamment à Charleroi Danse ainsi qu’au Sénégal à l’École des Sables sous la direction de Germaine Acogny. Diplômée en 2020 de L’École de danse de Québec, Sarah participe à différents projets tels que Osez! en solo / compagnie Danse K par K (2021 et 2022), Les embuscades / compagnie Le CRue (2021-2022) et différents labos de recherche offerts par la Maison pour la danse de Québec grâce auxquels elle poursuit son exploration sur les multiples facettes du mouvement, aiguisant son regard sur les incongruités de celui-ci. À travers sa danse, Sarah aime partager la liberté d’esprit et de corps.

Valérie Pitre © Diana Rodriguez
© Diana Rodriguez

Valérie Pitre est une artiste native de Stoneham. Dès son jeune âge, elle aborde le mouvement par le biais de plusieurs sports et la danse y trouve une place particulière. Elle termine sa formation professionnelle à L’École de danse de Québec en juin 2014. Depuis, elle œuvre dans le milieu professionnel de la danse contemporaine comme interprète et chorégraphe et multiplie les expériences à l’étranger. Elle participe à différents projets chorégraphiques avec des chorégraphes et des artistes d’ici et d’ailleurs. Elle s’implique activement comme interprète et son cheminement se démarque par la mise en collaboration de ses acquis variés. Elle se spécialise en danse gumboot et percussion corporelle avec la compagnie Les Malchaussées et travaille activement sur la création de leur nouvelle œuvre alliant mouvement contemporain et percussion corporelle.

Valérie plonge dans le domaine de la création chorégraphique et développe sa démarche authentique alliant danse, rythme, installation et performance. Elle s’interroge sur l’impact de la matière, des sons et des rythmes en relation avec le corps en mouvement. 

Elle poursuit le développement de son bagage artistique avec des formations en danse percussive, soit La Grande Marée Danse (Tadoussac), L’International Body Music Festival (10e édition au Ghana) et Musica do Circulo (Brésil). Ces formations enrichissantes et uniques permettent un développement singulier au sein de la communauté. Interprète animée, Valérie fait partie des jeunes artistes de Québec qui veulent faire bouger les choses.

Alexandre Racine © courtoisie
© courtoisie

Alexandre Racine est un maître des ambiances. Durant ses études en musique, il s’est consacré au classique avant de se tourner vers le jazz. Depuis, il a joué de tous les styles de musique en collaborant à des projets d’envergure tels que Hommage à Johnny Cash dans le cadre de tournées au Québec et en Europe, Karma Kameleons, The Singing Pianos, sans oublier l’Orchestre Symphonique de Québec avec Alain Lefèvre. Il est également musicien pour la Ligue d’improvisation de Québec (LIQ), la Ligue d’Improvisation Montréalaise (LIM), la Ligue d’improvisation musicale de Québec (LIMQ), le Punch Club, Turbo et le Tivy Show ainsi que plusieurs autres spectacles d’improvisation.

Harold Rhéaume © Stéphane Bourgeois
© Stéphane Bourgeois

Force vive du milieu artistique de Québec, Harold Rhéaume a bâti depuis ses débuts au Groupe de la Place Royale en 1989 une œuvre prolifique, accessible, authentique et profondément humaine. Instinctif, ce passionné de Fred Astaire, d’art, d’architecture et de relations humaines, propose une danse concrète, expressive, sculpturale d’une grande sensibilité. Une danse d’auteur, théâtrale et esthétique qui a charmé tant à travers le Québec qu’au Canada, en France, en Belgique qu’en Écosse.  Artiste polyvalent et impliqué dans sa communauté, il est directeur artistique de sa compagnie Le fils d’Adrien danse, nommée à la mémoire de son père. Il est aussi enseignant, animateur, conférencier et conseiller artistique en plus de produire plusieurs chorégraphies pour le théâtre, le cirque, la musique symphonique et l’opéra. Amoureux de la beauté, de la force et de la vulnérabilité que peuvent véhiculer la danse, il s’exprime par cette forme d’art afin de s’approcher du sublime. Pour lui, l’interprète porte l’émotion du mouvement jusqu’au·à la spectateur·rice et c’est par sa sensibilité qu’il·elle transmet l’essence de sa danse. Une relation de soi à l’autre.

Le fils d’Adrien danse
Depuis février 1999, Le fils d’Adrien danse a produit de nombreux spectacles dans trois créneaux distincts : tout public, in situ et jeunesse. Devenus emblématiques du développement de la compagnie, ces créneaux contribuent à faire rayonner la danse contemporaine dans les milieux les plus divers. L’approche chorégraphique d’Harold Rhéaume ouverte à la rencontre humaine et artistique, aura permis à la compagnie de tisser des liens avec des collaborateur·rice·s artistiques qui ont contribué de manière tangible au développement de la signature esthétique de ses productions.

Impliqué de façon marquée dans sa discipline et son milieu, le F.A.D. favorise l’essor de nouveaux talents en générant une multitude de projets. La compagnie prend à cœur son rôle de pilier du milieu de la danse à Québec, se dévouant au développement durable de sa discipline et de sa communauté en agissant de façon significative dans des projets de médiation, par sa participation active au développement de structures cohérentes pour sa communauté.

Josiane Roberge

Bachelière en arts visuels et médiatiques, Josiane Roberge se balade entre l’installation vidéo, la conception vidéo pour le théâtre et la réalisation. Elle cherche à rendre matériels les états d‘être qui se déploient dans toute relation humaine et aménage des espaces dans lesquels se révèle au participant et au regardeur le potentiel d’une certaine humanité. Elle s’implique depuis quelques années au sein du collectif Les Incomplètes et a également fait partie du collectif URGENCE initié par Spira. En 2015, elle est finaliste pour le Prix Videre Relève en arts visuels pour son exposition La Prière. Ses œuvres ont été présentées au Québec et en France.

© Daphné Lehoux Traversy

Depuis sa sortie de L’École de danse de Québec en 2009, Eve Rousseau-Cyr a dansé pour différent·e·s artistes dont Harold Rhéaume, Annie Gagnon, Daniel Bélanger, le Théâtre du Gros Mécano, Jean-François Duke, Nuages en pantalon, Brice Noeser, Les Gorgones et Karine Ledoyen. Eve a présenté ses premières recherches solos Des arbres de verts dans le cadre du Bloc.Danse, ainsi que Petite mémoire et This little strange place dans le cadre de La Petite Scène (Québec) et poursuit une recherche présentement intitulée Nous sommes tristes. Eve est actuellement en recherche avec Fabien Piché et Arielle Warnke St-Pierre sur un projet intitulé Les hiérarchies horizontales,processus performatif autour de la capacité de créer du lien et de partager des situations sensibles.

Eduardo Ruiz Vergara © Gigiola Caceres
© Gigiola Caceres

Artiste multidisciplinaire, chercheur, enseignant et gestionnaire colombien, Eduardo Ruiz Vergara a suivi une formation professionnelle en arts de la scène (danse contemporaine) à l’Université Distritale de Bogotá et a approfondi sa recherche sur la performance et la corporalité dans le cadre d’une maîtrise interdisciplinaire en théâtre et arts vivants à l’Université Nationale de Colombie. Récipiendaire de nombreuses reconnaissances, Eduardo s’installe à Montréal en 2012 où il devient candidat PhD à l’Université du Québec à Montréal au sein du doctorat en études et pratique des arts. Le travail corporel d’Eduardo est influencé par une réflexion sur le nerf vague, le fascia et les tactilités, la danse afro-colombienne ainsi que divers principes d’entraînement corporel. Adoptant une approche interdisciplinaire, il propose un langage corporel à partir d’expérimentations sensorielles tout en développant une technique mixte d’entraînement qui véhicule des exercices techniques en relation avec le travail énergétique, les actions physiques et le mouvement personnel. Intéressé par une pédagogie du mouvement qui inclut tous les types de corps, son travail met une emphase particulière sur la mobilité et l’articulation de la colonne vertébrale comme moteur du mouvement et de l’expressivité. Eduardo s’intéresse à la transformation et à la distorsion des corps ainsi qu’à la déconstruction et à la reconfiguration des pensées par le mouvement.

Sarah-Jane Savard © Elias Djemil-Matassov
© Elias Djemil-Matassov

Sarah-Jane Savard découvre le milieu artistique et approfondit ses expériences professionnelles auprès de la famille du cabaret. Elle intègre, en 2017, le Programme professionnel de mise à niveau (PPMN) de L’École de danse de Québec avant de clore la boucle finissante en mai 2022. Elle poursuit sa formation personnelle à travers les stages de L’Artère ainsi que des rencontres et des collaborations dans le milieu de la danse. Toujours à la recherche de sa découverte profonde, Sarah-Jane souhaite partager sa vulnérabilité du mouvement à travers le cœur du monde.

Mélissa Simard © Christian Baron
© Christian Baron

Titulaire d’un doctorat en littérature et arts de la scène et de l’écran de l’Université Laval, Mélissa Simard a mené plusieurs projets de création et de médiation dans le domaine des arts interdisciplinaires et en littérature. Elle œuvre également en communication et en gestion de projets culturels depuis les dix dernières années. Impliquée au sein de différents organismes de la région, notamment au Bureau des affaires poétiques/Mois de la poésie de Québec, elle a pris en charge la direction artistique et la coordination du parcours littéraire déambulatoire numérique Rouages à l’automne 2021. Depuis l’hiver 2022, elle est directrice artistique et générale de la Maison natale de Louis Fréchette.

Loup-William Théberge © Morgane Couty
© Morgane Couty

Loup-William Théberge est un créateur autodidacte de Québec, passionné de l’image et actif dans le milieu de la production multimédia depuis 2014. Sa sensibilité pour le mouvement l’amène à s’intéresser particulièrement au langage corporel et à développer ainsi plusieurs collaborations avec le milieu de la danse contemporaine et de l’art circassien.

Jo Trozzo-Mounet © David Cannon
© David Cannon

Après avoir complété un diplôme d’études chorégraphiques au Conservatoire à rayonnement régional de Rennes en 2018, Jo Trozzo-Mounet souhaite s’ouvrir à de nouveaux paysages artistiques et émigre alors au Québec la même année pour entamer un DEC en Danse-interprétation à L’École de danse de Québec, qu’elle achève en 2022. Aujourd’hui artiste de la relève, Jo contribue à développer le milieu de la danse contemporaine à Québec et Montréal en travaillant aux côtés de compagnies comme AP&A, Alan Lake Factori(e) et Tentacle Tribe. Influencée par les rencontres, les échanges et le partage de connaissances, sa gestuelle se forge sur le socle du métissage, du dialogue entre les genres. Sa signature artistique s’imprègne de la mouvance contemporaine, urbaine et classique, tout en laissant une porte grande ouverte à toutes les fluctuations possibles.

Alice Vermandele © Marie Tan
© Marie Tan

Alice Vermandele est une artiste émergente en danse contemporaine de la ville de Québec. Elle a gradué de la formation supérieure en danse contemporaine de L’École de danse de Québec en 2019. Depuis, elle tente de trouver son chemin à travers les différents aspects de sa carrière artistique. On peut notamment la voir comme interprète dans différents projets tels que Le Papillon Blanc Danse, Everytime I come up for air – Solo pour Alice chorégraphié par Daina Ashbee et Osez! en solo 2022. En tant que créatrice, Alice travaille sur différents projets qui traitent des féminités, de l’enracinement/déracinement et de l’affirmation de nos identités multiples. Elle est mentorée par le programme de mentorat pour chorégraphe offert par Le fils d’Adrien danse, en collaboration avec la Maison pour la danse.

Alice a également une pratique en arts multidisciplinaires, notamment au sein de son collectif les Indiscipliné.es, avec qui elle a présenté la série de courts-métrages Ce qui vient après au Mois Multi 2023. Elle est depuis 2022 codirectrice générale et artistique des Chantiers / constructions artistiques. Avant de faire carrière en danse, elle a étudié à l’Université Laval où elle a obtenu son baccalauréat en histoire de l’art.

Mikaël Xystra Montminy © Mario Mayes
© Mario Mayes

Mikaël Xystra Montminy est artiste en danse multistyle et spécialiste en urgence et sûreté, orienté dans le domaine de l’incendie. Présentement, il fait carrière à Sept-Îles tout en y poursuivant ses activités artistiques. Il travaille actuellement aux côtés de Robert Lepage, à Québec. En parallèle, il revisite un extrait de la pièce Transire/Jeune homme et la mort, présentée prochainement au Festival Quartiers Danses, à Montréal. Il s’agit d’une œuvre phare pour la compagnie Wu Xing Wu Shi (WXWS) dont Mikaël est le fondateur et le directeur artistique depuis 2014. 

Ses parcours à l’École de danse de Québec et à School of Alberta Ballet le mènent assez tôt à travailler comme danseur principal pour Ballet Kelowna en ballet classique et contemporain. De manière plus autonome, il développe sa pratique en hip-hop, breakdance, danses latines et ballroom. Son intérêt envers les arts martiaux le pousse à approfondir sa recherche physique à WPD China Academy (Hainan Island, Chine). La philosophie et la pratique des arts martiaux inspirent Mikaël dans son approche fusion avec la danse. Il est motivé par le soin de conjuguer splendeur et corporéité. Selon lui, entre l’aérien et le terrestre, le yin et le yang, le céleste et l’animal, l’intellectuel et l’émotionnel se trouve la lumière.