En ce mois de novembre les labos libres de la Maison pour la danse font leurs grands retours. Pour cette 2e édition, Faut-il tuer Darling? d’Eve Rousseau-Cyr/Nous sommes tristes et Cycle Perdu de Valérie Pitre sont les projets qui ont été retenus par le comité artistique de la Maison pour la danse. 

Du 4 au 8 novembre, Valérie Pitre investira le studio Desjardins. Elle explorera Cycle Perdu, un solo chorégraphique amorcé en janvier dernier.

À propos de Cycle Perdu 

Cycle Perdu c’est d’abord un questionnement autour de l’un des aspects les plus banal de la vie : “celui du cycle de la vie, du cycle de l’homme, du cycle de la terre. L’idée de cheminer et de traverser différents états, différentes sensations”. 

C’est aussi, et surtout, un questionnement personnel : “Dans cette création, je me questionne sur mon identité en tant que femme, femme qui a été blessée dans sa jeunesse et qui aujourd’hui cherche le chemin pour accepter son corps, son identité, son parcours”.

C’est à la suite d’une retraite artistique au Brésil en janvier dernier que naît en Valérie, une envie de questionner par son corps et par la danse, les blessures du passé. Le deuil prématuré, qu’elle qualifie joliment de “virgule encombrante” dans son parcours de vie, est l’élément moteur de cette recherche chorégraphique. 

Valérie souhaite à travers ce projet, non seulement se libérer de son « fardeau », mais surtout s’en servir comme matière chorégraphique. Et, c’est au côté du musicien Roger Cournoyer et sous l’oeil critique d’Ariane Voineau qu’elle souhaite se lancer dans ce processus de recherche et création.  

 

À propos de Valérie Pitre 

Portrait Valérie Pitre

Valérie Pitre est une artiste native de Stoneham. Dès son jeune âge, elle découvre le mouvement par le biais du karaté et différents styles de danse. Elle termine sa formation professionnelle à L’École de danse de Québec en juin 2014. Depuis, elle œuvre dans le milieu professionnel de la danse contemporaine de Québec comme interprète et se spécialise en danse gumboot et percussion corporelle avec la compagnie Les Malchaussées. Elle a travaillé avec différents chorégraphes dont Alan Lake, Tedd Robinson, Harold Rhéaume, Karine Ledoyen, Yvann Alexandre (France), Geneviève Duong.

Valérie plonge dans le domaine de la création chorégraphique et développe sa démarche artistique. L’improvisation et le mouvement authentique sont le fondement de ses recherches corporelles. Elle présente sa première création de groupe avec son projet P=UI présenté dans le cadre du Carrefour international de théâtre et Les Chantiers/Constructions artistiques.

Elle s’engage dans la création autour de recherches alliant l’installation et la performance. Elle poursuit le développement de son bagage artistique avec des formations en danse percussive, soit La Grande Marée danse, un événement attendu chaque année par la communauté de danse percussive. À l’été 2018, elle s’est envolée pour le Ghana afin de participer à la 10e édition de L’International Body Music Festival. En Janvier 2019, elle quitte le pays pour participer au Circle Music Retreat avec Musica do Circulo, à Sao Paulo, au Brésil. Des formations enrichissantes et uniques. Interprète animée, Valérie fait partie des jeunes artistes de la relève de Québec qui veulent faire bouger les choses.


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