Le mois dernier, on accueillait en studio la comédienne Marjorie Audet et la danseuse Léa Ratycz-Légaré pour la préparation de Quai. Cette nouvelle performance créée dans le cadre du projet L’art en pouponnière du Théâtre jeunesse Les Gros Becs, s’adresse à un public âgé de 0 à 18 mois. Ces œuvres artistiques spontanées sont présentées pendant tout le mois de février dans une vingtaine de centres de la petite enfance (CPE) de la région de Québec.

À propos du projet L’art en pouponnière

Ce projet est une initiative de Marjorie Audet et d’Angélique Bailleul qui vise à offrir 3 performances, en 3 temps, permettant aux petits la découverte et l’exploration de différentes disciplines artistiques.

Comme les bébés (0-18 mois) ne peuvent pas ou peu sortir et avoir accès à l’art, nous avons créé des œuvres pour eux et nous nous déplaçons directement dans leurs locaux”, nous explique Marjorie Audet, responsable du projet.

Historique du projet L’art en pouponnière

Angélique Bailleul et Marjorie Audet ont mené, l’an dernier, un temps de recherche en CPE dans le cadre du projet Les arts et les tout-petits afin d’offrir l’art de qualité aux tout-petits (0-5 ans), et ce, dans les meilleures conditions possibles. Cette recherche a donné naissance au premier balbutiement de la performance Paysage. Cette performance poétique, présentée durant le mois de janvier auprès de 20 groupes d’enfants, met en valeur les mots de poètes québécois contemporains. Une éducatrice a qualifié son expérience comme “une caresse soyeuse pour l’âme”.


Pour la deuxième performance, les deux artistes ont invité la danseuse contemporaine Léa Ratycz-Légaré afin de créer une performance qui allie le théâtre et la danse. Elles ont ainsi pu profiter des studios de la Maison pour la danse, pour mettre sur pied une performance adaptée à leur public. Avec Mélissa Bolduc à la mise en scène, elles se sont inspirées de chansons québécoises qui évoque la mer, l’océan et le fleuve, tout en considérant la réalité des petits en CPE, qui doivent chaque matin, se séparer de leurs parents. C’est de là qu’est née la performance Quai.

Voici sa description :
Au creux des coquillages, l’eau y dépose son chant.
Au creux des bateaux, l’eau y dépose sa danse.
Une danse qui prend plaisir à grandir doucement…
En oscillant encore et toujours…Jusqu’à toi.

Le projet continuera en juin avec la présentation d’une troisième performance, en art visuel cette fois-ci. Elle est actuellement en cours de création.

Photo // Maison pour la danse
Photo // Maison pour la danse
Photo // Maison pour la danse


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