Du 10 au 14 juin prochain la Maison pour la danse accueillera 3 projets intitulés, Ils/elles ne pensaient pas vieillirTerritoires spontanés, et Les 2 moi, à l’occasion de ses labos simultanés.  

À propos de Territoires spontanés

Animées par les notions d’espaces éphémères, d’improvisation et de composition spontanée, Angélique Amyot et ses complices : Rémy Bélanger de Beauport, Arielle Warnke St-Pierre et Valérie Sabbah, ont décidé de s’unir autour d’un projet commun : Territoires Spontanés.

Ils entendent profiter de ce labo offert par la Maison pour la danse pour mettre en pratique des concepts qui les animent et sortir de leur zone de confort. Ainsi, ils ouvriront leur studio à chaque jour et ce, pendant 15 minutes, pour une performance devant public.

Présentation devant public chaque jour:

Lundi au vendredi à 12h et lundi, mardi et jeudi à 17h.

Une sortie de labo commune est prévue vendredi 14 juin  (évènement à venir)

À propos d’Angélique Amyot

Portrait Angélique Amyot
Angélique Amyot // Photo : Maison pour la danse

Angélique Amyot est artiste en danse contemporaine et intervenante sociale par la danse. Elle s’initie dès son jeune âge à cet art à L’École de danse de Québec. En 2012, elle obtient un baccalauréat en Service Social à l’Université Laval. Elle vole ensuite vers Paris afin d’acquérir le Certificat de Psychopédagogie du Mouvement Dansé, délivré par l’école Free Dance Song. Depuis 2015, elle travaille en qualité d’interprète avec plusieurs compagnies et collectifs (Mangrove, Danse K par KPapillon blanc, CRue) et crée des ateliers et des performances avec des musiciens (Dansons Corps, Bal des abeilles, CHAQT). Angélique valorise l’ouverture à l’autre, au mariage culturel ainsi qu’à la mixité des disciplines. Elle utilise l’approche de la danse-thérapie auprès de sa communauté (Centre des femmes de la Basse-Ville, Centre Jacques-Cartier…). Elle voit la danse comme médiateur préventif et thérapeutique de la santé personnelle et collective. Tout en siégeant au sein du CA de l’Artère, elle vise à perfectionner son savoir-faire au Québec et en Europe. Son intérêt croissant à l’égard de la collaboration multi et la composition spontanée l’amena à suivre une formation auprès de Katie Duck à Amsterdam. Depuis 2017, elle anime les Sessions d’impro de l’Artère (SIA) où des artistes professionnels travaillent autour de la création instantanée. Par la danse, elle désire transmettre un message révélateur du sens fondamental de sa propre existence, de sa culture et de sa réalité sociale.

À propos de Rémy Bélanger de Beauport

Luca_S
Rémy Bélanger de Beauport // Photo : Luca S

Rémy Bélanger de Beauport est violoncelliste improvisateur. Il développe depuis une quinzaine d’années une pratique basée sur le corps, l’intuition et l’interaction, les textures sonores et une intensité d’attention pour le déploiement des structures. Il a signé depuis 2003 plusieurs enregistrements, du solo au grand ensemble, et joué près de 150 concerts au Canada et en Europe. Diplômé en composition, en théorie musicale et en mathématiques, il participe et donne des ateliers d’improvisation. Rémy Bélanger de Beauport vit à Québec, où il dirige l’EMIQ Ensemble de musique improvisée de Québec et collabore régulièrement avec la poésie et la danse.

À propos de Valérie Sabbah

Valérie Sabbah // Photo : Valérie Sabbah

Originaire de Montréal est installée à Rimouski depuis 2010, Valérie
Sabbah est une artiste en danse actuelle, chorégraphe et directrice artistique de Kukoo Garden. Elle a un parcours éclectique combinant le
ballet classique, la composition spontanée et la danse contemporaine.
Dans le cadre de sa compagnie, Kukoo Garden, Valérie s’intéresse à la
création et au dialogue spontané entre mouvement, lieu et espace sonore. Ces études avec KJ Holmes, Louis Guillemette, Steve Paxton, Lisa Nelson et ses collaborations avec Tour de Bras, sont à la base de sa recherche et création en composition spontanée.

Depuis 2006, le contact-improvisation s’est affirmé comme sa pratique première. Cette forme de danse-partenaire basée sur les principes du transfert de poids et du point de contact en mouvement est à la base de ses recherches et créations. Le contact-improvisation lui a permis de déconstruire les images introjectées du corps de la femme et de faire exploser certains carcans plastiques. La distorsion de l’image et du corps, l’abandon, le lâcher-prise, le déséquilibre, l’urgence de (ré)agir sont à la base de cette pratique. Dès lors, le contact-improvisation est un des catalyseurs chorégraphiques de ses projets pour stimuler ce que Valérie nomme, le « déséquiLIBRE de l’identité corpo-r-Elle ». Valérie affectionne tout particulièrement les sites qui se prêtent peu ou mal à la pratique de la danse. En plaçant sciemment l’artiste et le public dans une situation instable, elle les pousse dans leurs limites et les invitent à être à l’écoute de l’espace.

À propos d’Arielle Warnke St Pierre

Arielle Warnke St Pierre // Photo : Marjorie Guidon

Arielle Warnke St-Pierre évolue sur la scène de la danse contemporaine du Québec depuis 2002. Elle collabore à titre d’interprète notamment avec Le fils d’Adrien danse et Alan Lake Factori(e) depuis plus de 15 ans. En parallèle à sa pratique artistique, elle a participé à la fondation de l’organisme de service pour les artistes en danse, L’Artère, où elle en assume actuellement la direction générale et artistique. Cultivant une démarche de création collaborative, elle cofonde et codirige la compagnie ARIELLE ET SONIA qui a aujourd’hui. Dans cette même synergie, elle partage depuis quelques années, une recherche fondamentale ayant pour titre Les Hiérarchies Horizontales conjointement avec les artistes de la danse Eve Rousseau-Cyr et Fabien Piché.


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