Au printemps 2019, la Maison pour la danse accueillait Angélique Amyot dans le cadre de ses labos.  

Sous le mentorat d’Eve Rousseau-Cyr, l’artiste en danse profite de cette semaine en studio pour mettre en mouvement les premiers balbutiements de son tout premier projet solo intitulé Aulavik, lieu de passage

Aujourd’hui, un peu plus d’un an après son premier passage dans nos murs, l’artiste est de retour pour une résidence technique.

Beaucoup de chemin a été parcouru depuis les premières phases de recherche et création. Aulavik, lieu de passage est désormais une oeuvre chorégraphique en phase finale de conception.

Retour sur l’évolution du projet Aulavik, lieu de passage. 

À la suite du labo mentor, Angélique Amyot poursuit son travail de recherche et création. Des idées mûrissent et viennent préciser son projet autour de la question du territoire. 

« Qu’en est-il de la définition de mon territoire géographique, intérieur et relationnel ? Comment le corps devient le véhicule intégrant mon territoire ? Le territoire est-il délimité et encadrant ou flexible et métamorphosable ? » — Angélique Amyot.

Plusieurs périodes de recherche et création au cours de l’année permettront à l’artiste d’explorer et préciser le mouvement et la gestuelle d’Aulavik, lieu de passage

Rencontre décisive 

En septembre 2019, suite à sa participation au projet Osez! 2019, Angélique Amyot rencontre la musicienne Emilie Clepper. L’alchimie entre les deux artistes est immédiate. 

« Après avoir entendu Emilie chanter « Désert blanc » pendant Osez!, sa voix, sa présence m’ont charmée. J’ai senti qu’elle accorde une grande importance à ses racines, chevauchant deux territoires. Elle et moi voulions continuer de créer ensemble, ou deux disciplines se rencontrent. » Nous confie Angélique Amyot. 

De cette rencontre naît une collaboration qui signera l’univers musical du projet. 

Résidence technique à la Maison pour la danse 

Récemment rentrée en résidence technique à la Maison pour la danse, l’artiste souhaite mettre à profit ce temps en studio pour « explorer une poésie visuelle par l’éclairage et la scénographie ». Pour ce faire, elle s’est entourée de l’artiste en danse, chorégraphe et régisseuse Sonia Montminy à titre d’oeil extérieur et de la conceptrice-éclairagiste Flavie Lemée.

Cette résidence s’est terminée par une présentation informelle devant un public restreint (COVID-19). L’occasion pour l’artiste et son équipe, de recueillir des témoignages et des avis extérieurs sur le projet avant d’envisager la suite!

Chronologie du projet  

  • Été 2018 :  exploration pendant les labos de Nous Sommes L’Été  
  • Janvier à juin 2019 :  exploration pendant le projet Jeunes volontaires
  • Mai 2019 :  Labo mentor avec Eve Rousseau-Cyr (oeil extérieur) et Flavie Lemée (conception d’éclairage)  
  • Août 2019 : Résidence de recherche et création à Rurart 
  • Septembre 2019  : Rencontre avec Emilie Clepper sur Osez! 2019
  • Décembre 2019 à février 2020 : recherche création en studio soutenue par Première Ovation
  • Février à mars 2020 : recherche et création avec Emilie Clepper pour la conception musicale (guitare, voix, lapsteel) – collaboration avec Isabelle Gros-Louis Michaud (tambour)
  • Août 2020 : retour en studio et résidence technique à la Maison pour la danse avec Flavie Lemée et Sonia Montminy.

À propos d’Aulavik, lieu de passage

Aulavik*, lieu de passage est une création en danse contemporaine de 30 minutes qui signifie « lieu de passage » en langue autochtone inuvialuktun.

« Avec Aulavik, lieu de passage, je vise une œuvre reliant la danse, la lumière et la musique, construisant l’espace scénique faisant écho à mon territoire écosystémique. »  — Angélique Amyot. 

CRÉDITS 

Chorégraphe et interprète: Angélique Amyot

Conception sonore: Émilie Clepper / collaboratrice : Isabelle Gros-Louis Michaud

Conception d’éclairage: Flavie Lemée

Oeil extérieur: Sonia Montmigny et Eve Rousseau-Cyr

À propos d’Angélique Amyot

Angélique Amyot est artiste en danse contemporaine et intervenante sociale par la danse. Elle s’initie dès son jeune âge à cet art à L’École de danse de Québec. En 2012, elle obtient un baccalauréat en Service social à l’Université Laval. Elle vole ensuite vers Paris afin d’acquérir le Certificat de Psychopédagogie du Mouvement dansé, délivré par l’école Free Dance Song.

Depuis 2015, elle travaille en qualité d’interprète avec plusieurs compagnies et collectifs (Mangrove, Danse K par K, Papillon blanc, CRue) et crée des ateliers et des performances avec des musiciens (Dansons Corps, Bal des abeilles, CHAQT). Angélique valorise l’ouverture à l’autre, au mariage culturel ainsi qu’à la mixité des disciplines. Elle utilise l’approche de la danse-thérapie auprès de sa communauté (Centre des femmes de la Basse-Ville, Centre Jacques-Cartier…). Elle voit la danse comme médiateur préventif et thérapeutique de la santé personnelle et collective. Tout en siégeant au sein du CA de l’Artère, elle vise à perfectionner son savoir-faire au Québec et en Europe. Son intérêt croissant à l’égard de la collaboration multi et la composition spontanée l’amena à suivre une formation auprès de Katie Duck à Amsterdam.

Depuis 2017, elle anime les Sessions d’impro de l’Artère (SIA) où des artistes professionnels travaillent autour de la création instantanée. Par la danse, elle désire transmettre un message révélateur du sens fondamental de sa propre existence, de sa culture et de sa réalité sociale.


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